Les larmes du dragon
N. Lygeros
Notre peuple était dans le temps
un immense champ de fleurs.
Trop belles pour la barbarie.
Aussi elle faucha les magnifiques
pour ne laisser que les sauvages.
Seulement parmi celles-ci
se trouvaient les immortelles.
Et chacune d’entre elles
avait conservé
le souvenir du dragon.
Comme il savait qu’elles seules
résisteraient à la barbarie,
il les avait gorgées de larmes.
un immense champ de fleurs.
Trop belles pour la barbarie.
Aussi elle faucha les magnifiques
pour ne laisser que les sauvages.
Seulement parmi celles-ci
se trouvaient les immortelles.
Et chacune d’entre elles
avait conservé
le souvenir du dragon.
Comme il savait qu’elles seules
résisteraient à la barbarie,
il les avait gorgées de larmes.