L’épouvantail des barbares
N. Lygeros
Il était la risée du champ tout entier.
Il n’avait ni la blondeur du blé ni la douceur du pain.
Il était toujours habillé de la même façon.
Il n’avait l’élégance de la futilité.
Il était aussi laid qu’un clochard, aussi sale qu’un vilain.
Il n’avait sur lui que le temps des saisons.
Seulement il serait toujours là pour protéger les autres.
Il n’avait ni la blondeur du blé ni la douceur du pain.
Il était toujours habillé de la même façon.
Il n’avait l’élégance de la futilité.
Il était aussi laid qu’un clochard, aussi sale qu’un vilain.
Il n’avait sur lui que le temps des saisons.
Seulement il serait toujours là pour protéger les autres.