Le partage final
N. Lygeros
Cela faisait des nuits que nous ne savions plus
notre nom, notre vie, notre mort.
Nous marchions comme des bêtes à l’abattoir
sans habit, sans retenue, sans espoir.
Mais la nécessité voulut serrer nos mains
sans bijoux, sans vernis, sans ongles.
Alors ensemble enlacés nous sommes morts
pour toujours, sans regrets, par amour.
notre nom, notre vie, notre mort.
Nous marchions comme des bêtes à l’abattoir
sans habit, sans retenue, sans espoir.
Mais la nécessité voulut serrer nos mains
sans bijoux, sans vernis, sans ongles.
Alors ensemble enlacés nous sommes morts
pour toujours, sans regrets, par amour.